• Une réalisation de Djamel  M ("Asaridj" sur Dailymotion)

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  • Tahar DJAOUT

    Tahar Djaout est né en 1954 à Oulkhou (Ighil Ibahriyen) près d'azefoun en Kabylie.
    En 1970 sa nouvelle Les insoumis reçoit une mention au Concours littéraire « Zone des tempêtes ». Il achève ses études l'année suivante au Lycée Okba d'Alger et obtient en 1974 une licence de mathématiques à l’Université d'alger.

    Tahar Djaout écrit ses premières critiques pour le quotidien El Moudjahid.
    Responsable de 1980 à 1984 de la rubrique culturelle de Algerie-Actualité, il y publie de nombreux articles sur les peintres et sculpteurs (baya,mohamed Khedda,Denis martinez, Hamid Tibouchi,Mohammed Demagh) comme sur les écrivains algériens de langue française dont les noms et les œuvres se trouvent alors occultés, notamment, Mouloud Ferraoun,Mouloud Mammerie,Mohammed Dib,Jean Amrouche, Rachid Bey,Jean Senac,Bachir Hadj Ali,Hamid Tibouchi,Mensour Boulennouar,Youcef Sebti, Kame Bencheikh,Abdelhamid Laghouati,Malek Alloula,Nabil Farès...

    En 1985 Tahar Djaout reçoit une bourse pour poursuivre à Paris des études en Sciences de l’information. De retour à Alger en 1987 il reprend sa collaboration avec "Algérie-Actualité". Alors qu'il continue de travailler à mieux faire connaître les artistes algériens ou d'origine algérienne (par exemple Med Aksouh, Choukri Meslmi, ...) les événements nationaux et internationaux le font bifurquer sur la voie des chroniques politiques.

    Il quitte en 1992 Algérie-Actualité pour fonder, avec quelques uns de ses anciens compagnons, notammen Arezki Metref et Abdelkrim Djaad, son propre hebdomadaire : le premier numéro de Ruptures dont il devient le directeur, paraît le16 janvier 1993.

    Victime d'un attentat islamiste, le 26 mai1993, alors que vient de paraître le n° 20 de son hebdomadaire et qu’il finalise le n° 22, Tahar Djaout meurt à Alger le 02 juin et repose dans son village natal d'Oulkhou en Kabylie.
     

    -Dessin de A.Mesli.

                                                        -Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tahar_Djaout

     



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  • AIT-MENGUELLET A L’OLYMPIA :

    Texte et dessin de Ahmed Mesli.



    Une légende vivante


    Dimanche 26 octobre 2008, boulevard des capucines près de l’opéra. Temps agréable. Il est 13 h. La masse des inconditionnels de Lounis, venus voir leur idole à l’Olympia de paris, ne cesse de s’agrandir. Le concert va se dérouler à guichet fermé et beaucoup n’ont pas la chance ou le bon réflexe de réserver leur place au préalable. A l'heure même où devrait débuter le concert (14h30), l’entrée de l’Olympia est toujours noire de monde en quête d'une éventuelle place.

    Trop sollicités, les agents de sécurité et ceux de l’accueil sont quelque peu dépassés. Faute d’avoir le précieux billet qu’ils pensaient acquérir facilement au guichet, beaucoup brandissent alors pancartes et écriteaux en recherche d'un billet même à …. 150 Euro ! . Un groupe de jeunes suggèrent que Lounis et les organisateurs auraient dû penser à une programmation sur 2 voire 3 jours. Je les comprends.
    Sans doute à cause de l’affluence, le concert tant attendu ne commencera qu'à 15h15.

    Les musiciens rentrent sur scène, ils sont suivis du sage vêtu d'une chemise rouge.

    Comme de coutume, des deux mains il salut avec humilité le public qui se lève comme un seul homme pour accueillir le ciseleur du verbe du majestueux Djurdjura. Un sourire, quelques mots de bienvenue et une promesse de rattraper les quelques minutes de retard. Applaudissements et youyous interminables fusent alors des deux étages, puis....un silence religieux envahi la salle dès le premier son de la guitare qui annonce l'ouverture du récital par une partie de "thiragwa" (innaguen).
    La présence de Djafar aux commandes de l'orchestre et les six musiciens qui le compose est à saluer.

    Durant cette première partie du spectacle nous avons eu droit à plus d'une dizaine de chansons puisées, pour la plus grande part, de son répertoire d'avant 90 et plus particulièrement des albums thelt ayam et thiragwa. L’émotion était à son comble à l'écoute de cette voix magique qui rouvre, encore une fois, l'armoire où se trouve son journal de « thayri ».

    Après une courte pose, le gala reprend.

    En cette deuxième partie, notre barde et son orchestre semblent être stimulés. Le répertoire est, cette fois-ci, puisé des créations plus récentes de l'artiste. Ainsi se sont succédées « assegwas », « dda yidir », « ettes ettes », « wid yastufan » et « ardjuyi ».

    L’assistance en redemande. Le « fou d’Algérie », qui a su traduire nos peines, nos espoirs et mettre des mots sur nos ressentis les plus indescriptibles, enchaîne alors avec « ayavarwaq », « dhanouvak frah », « thajmilt », « al’mussiw » pour clore le gala avec le traditionnel « rruh, adhaqimey »

    S’il y a un reproche qu’on a l’habitude de faire à Lounis, c’est celui de composer des chansons qui ne sont pas toutes "accessibles" à une certaine catégorie de l'audimat. Surtout les jeunes. Je cite, pour exemple, la chanson « ayarrac nney, l'zzaier tsamurth-nney». Le refrain se veut comme un titre "accrocheur" et facile à comprendre (du moins dans sa forme).
    Le but, je pense, est de faciliter "l'accès" aux couplets qui, eux, sont fidèles aux autres compositions de notre poète, c'est-à-dire une poésie de haute facture qui exige un minimum de connaissance de la langue et, surtout, du bon sens.

    L'effort, donc, doit être fait aussi par nos jeunes pour pouvoir s'abreuver de cette source poétique limpide. Car on ne peut reprocher au poète de ne pas faire l'effort de devenir médiocre.
    Thaqvaylith est riche. Sa poésie doit l'être aussi.
    Bref, le gala de l'Olympia, outre sa richesse poétique et les retrouvailles, nous a permis aussi de mesurer la grande et fidèle popularité de Lounis Ait-Menguellet ainsi que la qualité de son public. Benmohammed et mohand-said Fellag, présents dans la salle, ne me contrediront sûrement pas.

    Au risque de paraître "fan" (fanatique), je considère non seulement comme un grand privilège d'être du même pays et culture que Lounis, mais, encore, une chance d'être son contemporain.

    Comme beaucoup dans cette salle, j'ai chanté "Louisa", "Djamila" et toutes les autres au coin du feu, sous le clair de lune, sur la neige, sous la pluie, ...

    Comme eux, j'ai ressenti le froid et la douleur des acteurs n'el ghorva n'45.
    J'ai même croisé cette vieille femme qui, traversant monts et vallées, allant d’un âarch à l’autre, demandait sans réel espoir "annidha thedjam 'mmi ?".
    J'ai pu rouvrir mon armoire et relu "thayri".
    J'ai écouté le "meddah" s'adresser en visionnaire à la foule dans un "souk".
    Je revois encore la silhouette de cette veuve de "amjjahed" tenant son enfant par la main et "Ammi" m'a permis de lire Machiavel dans ma belle langue.
    Bref, j'ai assisté et vu "thirragwa" creuser leurs cours jusque dans la roche et, comme beaucoup d'autres aujourd'hui dans cette salle, je pose les mêmes questions I wamghar.

    Merci Lounis.


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    -"Le déraciné". A.Mesli.

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  • YENNAYER, le nouvel an berbère, a été fêté le 16 janvier 2010 à la Roche-sur-Yon grâce aux efforts et à l'extraordinaire sens de l'organisation des membres d'ALFA, l'association "ALgerie France Amitié" . Une célébration empreinte de retrouvailles, d'une amitié sans failles, de souvenirs et de nostalgies.

    Bref, c'était un rendez-vous qu'on aimerez vivre tous les jours. Par amitié aux Yonnaises et Yonnais, particulièrement à Isabelle et Philippe, à Salah, à Maxime, à Jean claude et Annie, à Amar et sa famille , à René, Maurice et leurs épouses, à André, à Ghnima et à toute l'équipe, un lien "http://mavillesolidaire.over-blog.fr/article-nouvel-an-berbere-le-rendez-vous-du-coeur--43149039.html  "  .. et un dessin pour vous tous .

    A Yennayer prochain !

                -Dessin de A. Mesli.

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